Pour les Polynésiens, peuple de navigateurs, un des sports les plus réputés et les plus pratiqués est évidemment le va’a. Bien sûr, tout le monde n’en fait pas, mais le va’a est partout. Alors pourquoi pas s’y mettre et enfin embarquer pour un essai sur l’eau ?
Il suffit de parler de va’a à Vaimiti Maoni pour que son sourire éclaire son visage. Avant ou après le travail, ses journées sans monter dans un va’a sont rares. Elle a besoin de sa dose de mer ! C’est « le virus du va’a », comme elle dit en rigolant. Éducatrice sportive diplômée va’a depuis l’année dernière, elle coache l’équipe féminine de son club Ihilani va’a et cumule les podiums : « Le club Ihilani va’a fait partie du top trois féminin dans les compétitions locales. Nous avons gagné la Vodafone Race, réussi le grand chelem au Heiva car nous avons remporté toutes les courses en V3, V6, V16. Et nous partons à la Catalina Race en Californie début septembre. » Elle-même fait du va’a depuis ses 13 ans et n’a jamais arrêté : « Ça me fait du bien, sur l’eau tu oublies tout, tu te défoules, tu te détends. Après ou avant d’aller au travail, je suis sur l’eau. »
Ce sport, d’origine polynésienne, se court sur différentes pirogues : V1 (une personne), V3, V6, V12, V16. Les courses sont sur 500m, 1 000m, 1 500m, ou sur plusieurs kilomètres, voire plusieurs étapes, reliant des îles entre elles. La saison de compétitions de va’a commence en mars jusqu’en novembre avec le Aito et le Super Aito notamment pour les V1, la Hawaiki Nui Va’a en novembre dans les Raromatai, la Vodafone Channel Race, le marathon de Polynésie La 1ère… Les dates du calendrier sont nombreuses en événements autour du va’a. Pour commencer ce sport, l’idéal est d’aller dans un club qui accueille les débutants et d’être sous la surveillance d’un coach. Généralement, c’est en équipe qu’on s’initie car plus les embarcations sont grandes, moins on a de chance de…
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