Coralie Deniot et Hadrina Da Silva ont monté l’association Cheer Tahiti il y a tout juste un an. Une trentaine de personnes sont aujourd’hui licenciées dans ce sport, nouveau à Tahiti, qui ne manque pas de panache !
Tout commence par un réveil musculaire, articulaire et un échauffement avant de passer aux choses sérieuses : tout d’abord des portés simples pour se remettre en tête les techniques de base puis l’apprentissage de nouvelles techniques ou la répétition d’une chorégraphie pour le prochain show. Le cheerleading évoque des images impressionnantes de plusieurs personnes au sol jetant une personne dans les airs, la rattrapant avant de la jeter à nouveau pour que celle-ci enchaîne les figures aériennes. Et hop, quelques minutes plus tard c’est déjà fini laissant les spectateurs un peu abasourdis ! Eh bien c’est exactement ça ! La trentaine de licenciés du club de cheerleading Tahiti s’entraîne pour ce genre de shows, proposés aux ouvertures de tournois sportifs, aux mi-temps de championnats, ou sur des événements festifs. Déjà en 2023, ils ont assuré le spectacle sur plusieurs événements : tournois de judo, beach soccer, Patiri race, beach tennis, shows pour le lycée La Mennais, le spectacle de Miss Tahiti. Bien sûr, l’association est toute nouvelle et ils n’ont pas encore atteint le niveau de certaines équipes, mais Coralie Deniot est bien décidée à essayer d’envoyer son équipe junior sur des compétitions à l’international d’ici quelques années tout en gardant l’esprit festif et amical aimé par le club.
Le cheerleading est « un mélange d’acrobaties aériennes, de gymnastique au sol (avec des figures comme le saut de mains, le salto, le flip, la vrille…) et de chorégraphies », explique la présidente de l’association. Un sport très impressionnant avec des lancés atteignant trois ou quatre mètres, des figures en l’air, au sol, et le tout avec le sourire car c’est la marque aussi de ce sport : l’enthousiasme et le dynamisme. « Il y a un côté feu d’artifice, c’est assez spectaculaire. » Les personnes qui sont jetées s’appellent les « fly » et celles restant au sol et gérant les lancés et les rattrapés sont les « bases ». Même si ce sont les plus petits gabarits qui occupent généralement les postes de « fly » et les plus imposants en « base », Coralie Deniot insiste pour que les personnes soient polyvalentes. « Il y a une question de gabarit, mais on essaye de lutter contre ça pour éviter que des gens renoncent à venir pensant être trop gros ou trop maigre. Ce qui est important chez nous, c’est l’esprit d’équipe et le bien-être donc j’encourage la polyvalence. Les personnes vont aussi bien…
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