Après des études en France et aux États-Unis, Melody Marret s’est installée à Boston où elle travaille dans l’immobilier de luxe. Un métier passionnant mais difficile, où il faut sans cesse sortir de sa zone de confort.
Comment s’est passé ton départ de Tahiti ?
J’ai toujours voulu faire mes études à l’étranger, je voulais ouvrir mon esprit en découvrant de nouvelles choses. Je suis d’abord partie en France où j’ai étudié la communication puis je suis allée en école de commerce, à l’Inseec de Bordeaux, où j’ai obtenu ma licence. Ensuite, je suis partie faire mon master aux États-Unis, d’abord à San Francisco puis à Boston. Quand tu fais une école aux États-Unis, tu as la possibilité d’avoir un visa de travail d’une ou trois années. Si tu as envie de rester, il faut trouver une entreprise pour te sponsoriser pour obtenir ta Green card.
Pourquoi était-ce important pour toi de partir et de voyager ?
Je suis née à Tahiti et j’aime beaucoup la vie ici, mais je voulais être « successful » et j’avais l’impression que j’apprendrais plus de choses en partant à l’étranger. Ça m’a permis de découvrir de nouvelles cultures, de faire des rencontres… Toutes ces personnes originaires de partout dans le monde m’ont permis de m’ouvrir l’esprit.
Aujourd’hui, que fais-tu exactement ?
Je travaille dans l’immobilier de luxe à Boston, je suis manager en marketing et opérations de l’entreprise CS Luxury Group.
Était-ce le métier que tu souhaitais faire ?
Pas du tout ! Je voulais faire médecine, mais je n’étais pas assez forte en maths et j’ai dû penser à une autre voie. J’ai donc décidé de faire une école de commerce. À Boston, pendant ma dernière année de master, j’ai eu l’opportunité de faire un stage et j’ai choisi l’entreprise dans laquelle je voulais aller. C’était une société qui ne recevait pas de stagiaires habituellement, mais j’ai envoyé un email au patron directement, sollicitant un stage non-rémunéré et ça a marché ! J’ai travaillé dur et je ne comptais pas mes heures car je voulais décrocher une opportunité de travail. Aujourd’hui, le processus est lancé pour que j’obtienne une Green card.
Comment s’est passée ton installation aux États-Unis ?
Quand je suis arrivée pour mon master, la première année n’a pas été facile. Je ne connaissais personne, la barrière de la langue… J’avais du mal à m’exprimer. Heureusement, c’est venu progressivement et les gens aux États-Unis trouvent ça super qu’on fasse l’effort de parler en anglais. Beaucoup de personnes là-bas avouent ne parler que anglais et sont admiratives de celles qui parlent deux langues. Donc quand on parle anglais, même si ce n’est pas parfait, ils trouvent ça génial. Les gens là-bas sont très ouverts d’esprit, j’ai eu plus de facilité à m’adapter aux États-Unis qu’en France. J’étais aussi dans une école internationale aux États-Unis et il y avait des étudiants qui arrivaient de partout : Japon, Turquie, Russie…
Comment décrirais-tu ta vie à Boston ?
C’est vraiment un rythme différent de celui de Tahiti. J’adore Boston ! La vie est très rapide ! Là-bas, tu as l’impression que tous tes rêves peuvent se réaliser. Nous sommes poussés à créer notre propre business, à réussir dans la vie. L’une des clefs pour réussir est…
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