Léa Moerava Godallier a été sacrée championne de France de padel pour la troisième année consécutive, avec sa partenaire Alix Collombon. La Polynésienne est 32e joueuse au World Padel Tour (WPT), et numéro 2 française. Elle sera sur Tahiti à la fin du mois de décembre pour inaugurer les nouveaux terrains de padel de l’AS Phenix padel Tahiti à Punaauia.
Quel a été ton parcours, de Tahiti à la France ?
Je suis née à Papeete, j’ai 28 ans et je suis joueuse de padel tennis professionnelle depuis maintenant cinq ans. J’ai été adoptée à ma naissance par Raphaële et Olivier. Nous avons vécu tout d’abord à Paris et ensuite à Biarritz. Je suis tombée dans une famille très aimante et j’ai eu beaucoup de chance.
Comment as-tu découvert le padel ?
J’ai découvert le padel alors que je faisais mes études à Bordeaux. J’ai essayé le padel dans le club tennis dans lequel je m’entraînais. J’ai d’abord joué au tennis à haut niveau pendant plus de douze ans.
Qu’est-ce qui te plaît dans ce sport ?
Le padel m’apporte ce que le tennis ne m’appor-tait plus, le plaisir de jouer et d’être en équipe.
Comment se sont passés tes débuts ? Est-ce un sport difficile ?
Mes débuts ont été plutôt catastrophiques car je ne comprenais pas le but des vitres qui nous entourent. Et venant du tennis, je n’adoptais pas la bonne tactique. C’est un sport très accessible à tous et très ludique. Et c’est en augmentant mon niveau que j’ai appris la difficulté de ce sport. Je dis toujours que cela ressemble un peu à une partie d’échecs.
Tu es championne de France pour la troisième année consécutive, qu’est-ce que tu ressens par rapport à ce titre ?
Je ressens une grande fierté évidemment d’avoir réussi à gagner trois fois ce titre de championne de France. Chaque année, ce titre fait partie de mes objectifs principaux.
Le niveau des joueuses de padel augmente en France et celui-ci avait une saveur particulière car je jouais en plus « à la maison » dans le club dans lequel je m’entraîne.
Qu’est-ce qui a changé dans ta vie avec cette réussite sportive ?
J’ai toujours baigné dans le sport de haut niveau, donc mon « quotidien » n’a pas forcément beaucoup changé. Mais aujourd’hui je peux dire que je « vis » grâce à ma passion, j’ai beaucoup de chance !
Est-ce que le sport influence ta carrière professionnelle, ta vie privée… Qu’est-ce que ça t’apporte ?
Bien sûr le sport influence mon quotidien, je vis padel, je dors padel, je mange padel.
C’est mon travail donc quand les gens se lèvent pour aller sur leur lieu de travail, moi je vais sur le court de padel, avec en permanence…
Article rédigé par Lucie Rabréaud
Pour lire la suite de l’article
Comments are closed