Béatrice Caisson, coach de vie et instructrice de danse à Singapour, inspire par son parcours atypique. Partie de Tahiti à 20 ans pour étudier les langues à Paris, elle a finalement trouvé sa voie à Singapour en mêlant ses passions pour le bien-être, le développement personnel et le ‘ori tahiti. À travers ses entreprises, elle allie tradition polynésienne et épanouissement personnel, tout en rappelant l’importance de croire en soi et de suivre son cœur.
Que fais-tu à Singapour ?
Je suis entrepreneur. Je suis arrivée à Singapour en 2009 et je vis de mes passions. Je suis passionnée par le bien-être, le fitness, la danse, le ‘ori tahiti, la transformation et le développement de soi, donc c’est ce que je fais depuis seize ans. J’ai une entreprise de danse-fitness et de coaching de vie. J’aide les gens à surmonter leurs limitations pour atteindre leurs buts. Et j’ai aussi une communauté de danse-fitness, Tahiti Dance Fitness, où j’enseigne la danse tahitienne comme une activité fun et bien-être.
Dans quelles circonstances as-tu quitté la Polynésie ?
J’ai quitté la Polynésie beaucoup plus tôt, j’avais 20 ans. Aujourd’hui, j’ai 41 ans, le temps file ! (Rires) Je suis partie de la Polynésie en 2001 pour étudier les langues étrangères à Paris. J’étais passionnée par le japonais et le chinois et je voulais devenir traductrice dans le journalisme. C’était mon but. Mais après quatre ans à Paris, en Chine et au Japon, finalement, ça ne m’a pas plu ! Après mes études, je suis allée voir ma sœur Lila, qui vient aussi de Tahiti et qui vivait à ce moment-là, en 2009, à Singapour.
Donc tu es allée la voir en vacances et tu as décidé de rester ?
C’est ça ! Le destin fait bien les choses. Ce n’était pas du tout calculé.
Depuis, tu fais des allers-retours avec la Polynésie ?
En vingt-et-une années, depuis que je suis partie de notre fenua, je ne suis revenue que quatre fois. J’ai toujours ma mère à Tahiti, ainsi que mes cousins, mes cousines et mes amis d’enfance évidemment, mais je ne suis revenue que quatre fois en tout !
Au moment où tu t’es installée à Singapour, tu as tout de suite su que tu voulais monter ton entreprise dans la danse-fitness et le développement personnel ? Comment ça s’est passé à cette époque ?
Encore une fois, j’ai eu beaucoup de chance. Ma grande sœur, c’est mon mentor, mon guide, elle est dans les arts martiaux et le bien-être aussi. Dans notre famille, on est tous passionnés par le bien-être. On essaye de bien manger, on essaye de faire du bien autour de soi, et pour la planète aussi. Et ma sœur m’a donc dit : « Pourquoi pas ? Et pourquoi pas la danse-fitness ? ». C’est elle qui m’a inspirée à me lancer, à l’âge de 24 ans, à ouvrir mon entreprise…
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