Vaea Calatayud a lancé sa marque Tropical Boho en septembre 2021. Elle propose des sacs, des décorations et autres accessoires en macramé. Des créations qui défileront ce mois-ci sur le podium de la Tahiti Fashion Week.
Passé
J’ai fait toute mon éducation ici jusqu’au bac. Après, je suis partie faire mes études d’hôtellerie en Australie. J’ai travaillé en hôtellerie pendant plusieurs années. Les dernières années, j’étais entre Bora Bora et Montréal. Je travaillais pour une grosse chaîne hôtelière qui m’a transférée à Montréal pour faire une ouverture d’hôtel. Ensuite est arrivée la période de la Covid où tout le monde a remis un peu en question ses choix de vie. J’étais au Canada et l’hôtel pour lequel je travaillais est resté fermé pendant un an et demi. Donc pendant un an et demi, je n’ai presque pas travaillé. J’étais bloquée à mon appartement et je me demandais ce que je pouvais faire. Du coup, j’ai regardé sur Internet comment je pouvais m’occuper et j’ai fini par commander des cordes sur Amazon, regarder des petits tutos sur YouTube et commencer à faire des petites décorations murales. Je garde la première que j’ai faite sur mon portant, ça me rappelle où j’ai commencé. J’aime bien voir le progrès que j’ai fait.
J’ai dû quitter le Canada précipitamment pour revenir et, en quittant le Canada, je me suis dit que je n’avais pas envie de retourner dans l’hôtellerie. Ce n’était pas un environnement qui me manquait. Et j’aimais vraiment beaucoup faire le macramé, ça me relaxait, ça me permettait de me concentrer sur le moment présent. Mes amis m’encourageaient parce qu’ils aimaient bien ce que je faisais. J’avais commencé à faire des petites pochettes, je n’étais pas encore arrivée aux sacs que je fais maintenant. Et je me suis dit : allez, je me lance ! Parce qu’à ce moment-là sur Tahiti, on ne trouvait pas encore trop de macramés à part quelques objets dans des magasins de déco, mais pas vraiment de sacs ou d’accessoires.
Inspiration
J’adore les sacs, donc j’essaie de trouver des modèles de sac qui me plaisent et de voir comment je pourrais les reproduire en macramé. Je vois aussi ce qui plaît le plus à mes clients ou mes potentiels clients. J’écoute pas mal…
Article rédigé par Lucie Rabréaud
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