Ambulancière en France, elle est devenue une artisane d’art en Polynésie française. Elle qui aimait bricoler, dessiner et graver, est sortie major de sa promotion du centre des métiers d’art et elle se lance aujourd’hui à son compte.
Passé
Je suis venue voir ma sœur, qui avait été mutée à Tahiti, pour les vacances et une année plus tard, je revenais pour m’installer. En France, j’étais ambulancière et j’ai donc commencé par chercher des postes dans ce secteur, mais je n’ai rien trouvé. J’ai fait plusieurs petits boulots et en même temps, j’utilisais le matériel de ma sœur pour faire de la gravure sur verre. Je connaissais déjà l’art marquisien, mais je me suis mise à lire des livres, à dessiner, à apprendre… Les reproductions de ce que je voyais sur Internet m’ont permis de m’entraîner et petit à petit, j’ai créé mes propres œuvres. Elles se vendaient aux amis, aux amis d’amis. Et puis, j’ai rencontré d’autres artistes avec lesquels on a fait une exposition à la Maison de la culture fin 2018. Au même moment, j’ai perdu mon père et ma sœur est rentrée en France. Le choc de son décès et le fait de me retrouver seule ici m’ont fait réfléchir. Je me plaisais vraiment à Tahiti, j’avais envie de me perfectionner dans l’art et de m’intégrer totalement. J’ai donc décidé de candidater pour le centre des métiers d’art (CMA). J’ai obtenu mon diplôme en juin 2021. Depuis je travaille pour des ateliers de gravure et je fais également mes propres œuvres.
Créations
Je continue à faire de la gravure sur verre et je propose également des pièces en nacre. Pour mon diplôme du CMA, j’ai présenté une robe et un bustier avec des nacres cousues et un collier fait entièrement avec des chutes de nacre. Ce sont des pièces qui ont également été portées pour la Tahiti fashion Week de 2022. Je créé également des…
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