Mélina Maçon adore bricoler, créer, coudre… et surfer ! Elle ne trouvait pas de maillots de bain parfaitement adaptés à ses longues sessions de ride dans l’eau. Elle a donc pris sa machine à coudre, a créé ses propres pièces, en a fabriquées pour ses copines et a finalement lancé sa marque !
Passé
Ma grand-mère était couturière et j’ai toujours eu une âme d’artiste. Petite, je faisais beaucoup de peinture, de bricolage et à mes 14 ans, j’ai demandé une machine à coudre comme cadeau d’anniversaire. J’essayais de me faire des vêtements en suivant des tutos sur internet. Je suis complètement autodidacte. Et puis j’ai laissé tout ça de côté, je me suis consacrée à mes études : un bac sciences et technologies du design et des arts appliqués, une licence en arts plastiques avec le Cned… Et puis c’est en dansant pour le Heiva i Tahiti en 2019 que j’ai ressorti ma machine, pour les costumes. J’ai eu comme un déclic et j’ai repris la couture. Les maillots sont arrivés parce que je ne trouvais rien qui n’allait vraiment pour mes sessions de surf. Je voulais quelque chose de confortable. J’ai acheté du tissu en ville et j’ai fait beaucoup d’essais. Il y a eu beaucoup de flops avant d’arriver à quelque chose. Les copines ont voulu que je leur en fasse. Elles ont été mes cobayes ! Et puis j’ai lancé ma marque, Horue Swim, en 2022. Tout en continuant mes études car je suis maintenant en master de la mode.
Créations
Je fais des deux pièces et des une pièce sur-mesure. Je dessine les maillots en fonction du corps de mes clientes et de leurs souhaits. J’ai un catalogue avec plusieurs pièces qui servent de modèles de base. C’est moi qui les ai tous créés. Et quand on achète un maillot chez Horue Swim, on en a deux car mes maillots sont réversibles ! C’est une marque que je souhaite féministe et éthique, des valeurs qui me correspondent. J’essaye de mettre en valeur le corps de la femme tout en contrant les diktats. Je veux permettre…
Article rédigé par Lucie Rabréaud
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