
Photos Tevahitua Brothers ©
Elle a de qui tenir. Mareva Orbeck, sa maman, est bien connue du monde de l’artisanat pour ses créations en coquillages et aujourd’hui, elle suit ses pas. Avec Māmā Shell Tahiti, Fleurette fait des bijoux en coquillages un accessoire de mode incontournable !
Passé
J’ai toujours créé des bijoux depuis que je suis adolescente. J’ai le souvenir d’avoir toujours confectionné des bijoux de toutes sortes (bracelets, colliers, boucles d’oreilles, porte-clés…), des bijoux fantaisie en perles, des bijoux avec des chaines, des bijoux en fils de soie, en cuir, en coquillages, en argent… j’ai toujours aimé offrir des cadeaux personnalisés à mes copines, c’était ma façon à moi de me démarquer des autres cadeaux. J’ai appris un peu par moi-même, mais aujourd’hui le type de bijoux artisanal que je fais, je l’apprends avec ma maman, Mareva Orbeck, qui est connue dans le monde de l’artisanat polynésien. Elle me transmet son savoir-faire et ses techniques de confection de bijoux en coquillages. Avant de me lancer sérieusement, j’ai d’abord consacré toute mon énergie à élever et m’occuper de mes deux filles et j’ai également monté mon business de conciergerie et d’hébergement à Teahupo’o. Maintenant que mes filles sont plus autonomes et que le business est bien lancé, j’ai pu faire de la place à mon côté créatif et lancer ma petite marque de bijoux locale : Māmā Shell Tahiti. Au départ, c’est ma mère qui avait besoin d’aide pour répondre à la demande de ses clientes et je faisais moi-même certains de ses bijoux. Ensuite, lorsqu’elle a vu que je pouvais répondre à ses commandes, elle m’a proposé de m’occuper de certaines clientes, ce qui lui permettait de se consacrer à d’autres projets de création et c’est comme ça que j’ai fini par créer ma marque.
Créations
Je fais beaucoup de colliers, sautoirs et bracelets pour le moment, car je suis encore dans l’apprentissage avec ma maman pour pouvoir créer des couronnes de tête en coquillages, des petites pochettes, des parures et peut-être un jour de grandes pièces d’ornement en coquillages de Polynésie. J’ai déjà fait quelques rideaux en coquillages également pour des particuliers et avec ma mère, nous travaillons sur de grands lustres pour une future agence de voyage locale. J’ai hâte de voir le résultat. J’utilise beaucoup de matières naturelles : des coquillages, des morceaux de coraux, des épines d’oursins, du kere ou encore du nī’au blanc et parfois du fara (pandanus) et des bois flottés. J’adore le bois flotté ! Et ensuite, pour la confection de mes bijoux, je vais utiliser…
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