Dans ses peintures oniriques, sur bois ou sur toile, les baleines se promènent sur la route, les poissons papillonnent autour d’un casque de héros de série populaire, une pieuvre évolue entourée de papillons…
C’est sa première exposition solo à la galerie Winkler. Sébastien Canetto est enthousiaste quand il parle de ses œuvres, raconte leur création et est attentif aux réactions du public. Il s’amuse de voir ses « rougets » être adorer par certains, en horrifier d’autres. « Peut-être ce rouge ? C’est assez sanglant… » Tout comme sa série sur les vanités et les natures mortes, peintes sur bois avec un fond noir. Ici, un crâne sur lequel s’appuie une pieuvre traversant le squelette de sa tentacule. Des poissons et des papillons voltigent autour d’eux. Là, des mārara qui semblent voler au-dessus du masque de Dark Vador, une murène entoure le masque de Zoro, des mérous, un ‘ukulele, un tiki, un tupa et des vana nagent autour des masques des héros de Marvel et de DC Comics… « Je suis fan de ces séries et ces poissons, plantes ou instruments de musique sont mon environnement, raconte Sébastien Canetto qui sourit. Certains adorent et d’autres détestent ces œuvres ! » Visiblement, rien ne laisse indifférent dans le travail de l’artiste, « c’est marrant la perception des gens. J’adore voir les réactions du public, je trouve ça super ». À côté de ce noir, il y a les diptyques et les triptyques, peints sur fond blanc où on voit les oiseaux couper le ciel et flotter dans les airs. « Les vanités et natures mortes sont plus précises, je m’amuse à glisser des détails que les spectateurs découvrent petit à petit, alors que les tableaux des oiseaux sont un…
Article rédigé par Lucie Rabréaud
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