Le premier album de Teiva Viaris sort début décembre. Te mana réunira cinq titres spécialement créés pour le groupe Ia Ora te hura pour le Heiva i Tahiti, dont le single Te Mana o te here, et pour lesquels il a reçu le prix du meilleur compositeur.
Dans son studio tout récemment aménagé, plusieurs claviers reposent sur des étagères, quelques guitares sont rangées sur leur support et de vieux appareils à bande traînent sur le sol. Teiva Viaris est installé à son bureau, grand écran devant les yeux et console de mixage en guise de clavier. C’est ici qu’il fait ses compositions, ses ajustements, dessine les motifs mélodiques et rythmiques qu’il a en tête. C’est à ses 12 ans qu’il a composé sa première chanson et il n’a jamais arrêté depuis. « J’étais tombé sur une vidéo d’un gars qui expliquait le fonctionnement d’un logiciel pour faire ses compositions et graver un CD. J’ai tout de suite essayé et distribué mon CD à tous mes copains ! J’étais super fier. J’avais signé mon propre album ! » raconte-t-il. Mais pas question d’écouter cette première création, qui ne doit plus tout à fait correspondre à ses exigences actuelles ! Depuis, il a toujours un projet musical en cours. Comme un journal intime, il se raconte en musique et ses chansons lui remémorent parfaitement le jour, l’heure, le moment, l’émotion, l’ambiance… « Mes parents m’ont fait goûté à plein de choses : des activités sportives et culturelle. C’est la musique qui m’a plu. J’ai appris le piano dans une école privée et le professeur avait repéré que j’avais une bonne oreille et a su développer ce talent. » Puis il se met à la guitare. L’adolescent trouve que cet instrument est plutôt efficace pour draguer les filles ! À 18-19 ans, il est certain que la musique sera…
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