Vaimiti Teiefitu est actuellement en tournage dans un thriller. Marae, réalisé par Jacques Kluger, raconte l’histoire de free surfeuses sur une île déserte qui vont se retrouver à affronter une population plutôt hostile… Ce nouveau projet enchante la jeune femme, toujours enthousiaste à se lancer dans de nouveaux challenges.
Tu as commencé un tournage il y a quelques semaines, quel est ce projet ?
Je suis en tournage pour un film intitulé Marae, réalisé par Jacques Kluger, une production Nolita & Darklight en partenariat avec Orange Ciné Séries. Le film est tourné à Tahiti et Moorea. J’ai été contactée avec Marie-Ève Tefaatau de Pacific TV Productions, avec qui j’avais déjà travaillé pour des émissions, car elle était à la recherche de surfeuses pour un des rôles principaux d’un film. Elle avait déjà donné mon nom avant même de m’en parler ! Elle sait que je surfe et on s’entend bien. Après certains projets se concrétisent et d’autres pas donc j’étais en attente. Et puis en début d’année, elle m’a appelée pour me dire que j’avais été choisie alors que je n’avais pas passé de casting ou d’audition, et le tournage était prévu pour juillet.
Quel rôle as-tu dans le film ?
Je joue le rôle d’Hazel, une surfeuse tahitienne qui reçoit deux copines surfeuses et une copine photographe venues à Tahiti pour un shooting photo surf. La photographe entend parler d’une île où personne n’est jamais allé et où il y aurait des vagues incroyables et donc nous allons toutes là-bas.
Mais ça ne va se passer comme prévu ?
Dans ce thriller, on arrive sur cette île paradisiaque avec de superbes vagues, mais on va se rendre compte qu’il y a une population sur place. La France a caché ces personnes sur cette île pour ne pas assumer sa part de responsabilité dans les conséquences des essais nucléaires. Cette population est revenue à des instincts très primaires et on va devoir se battre pour nos vies ! Tout le monde ne survit pas !
Que penses-tu du scénario ?
Je le trouve très intéressant surtout qu’on parle de tabu, de marae, d’essais nucléaires… Des notions ancrées dans la culture contemporaine et dans celle de nos ancêtres. En tant que Tahitienne, j’étais contente de voir qu’il y avait eu de la recherche sur la culture polynésienne pour de la fiction. Il y a des références culturelles importantes qui ne sont encore jamais apparues dans aucun film.
Comment se passe le tournage ?
C’est mon tout premier rôle dans un film et c’est très intéressant ! Il y a beaucoup de monde, chacun a sa propre fonction donc je découvre ce qu’est un plateau, les différents métiers. Une partie de l’équipe est métropolitaine et l’autre locale, ça fait un joli mélange ! Je me sens assez à l’aise car il y a des locaux. Mais j’ai beaucoup stressé car je ne savais pas comment apprendre mes textes. Je disais les choses par cœur, mais ça ne me semblait pas naturel. J’ai seulement fait une lecture avec le réalisateur et le producteur, au cours de laquelle ils m’ont donné quelques conseils. Et je m’entends très bien avec…
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