C’est d’abord en accompagnant une amie que Marie-Christine est arrivée chez les Amazones Pacific, puis quand la maladie s’est déclarée, elle a adhéré, y trouvant une deuxième famille. Aujourd’hui, elle préside l’association, souhaitant apporter toujours plus de force, de bonheur et de joie, pour vivre maintenant, tout de suite, à fond !
«Je suis la présidente de l’association depuis no-vembre 2021. Ça s’est fait naturellement ! J’ai accompagné une amie qui était malade à certaines de ses activités chez Amazones Pacific. Je voyais que cela lui faisait énormément de bien de pouvoir échanger et projeter sa participation à des événements futurs. Elle savait qu’elle allait partir, mais elle continuait à vivre. Je la regardais avec admiration tout en me demandant si je trouverais cette force si cela m’arrivait. Deux mois après son décès, on m’a diagnostiqué un cancer des poumons. Un choc. Mais je me suis rappelé mon amie. Je l’ai tellement vue vivre… Je voulais suivre son exemple et ne rien regretter. J’ai appelé l’association et la présidente de l’époque est venue me voir. Elle m’a soutenue, me disant de ne pas m’inquiéter, que l’association allait m’accompagner. Ça fait énormément de bien. C’est primordial alors qu’on doit accepter le diagnostic et qu’on est dans l’attente du protocole de traitement. J’ai eu une thérapie ciblée qui a été particulièrement efficace. La médecine a fait d’énormes progrès. Je suis alors rentrée dans mon parcours de soin. C’est quatre mois plus tard que je me suis décidée à participer aux activités des Amazones. L’installation du fare de l’association commençait et elles avaient besoin d’aide pour peindre, bricoler, monter les meubles.
Et de fil en aiguille, je m’y suis de plus en plus investie. Il fallait emménager, penser à la déco, commencer les ateliers, il y a eu Octobre Rose et donc la livraison des T-shirts. Ça me plaisait ! J’avais arrêté de travailler, j’avais donc du temps. Et puis, une fois que tu arrives chez Amazones Pacific, tu ne peux plus partir ! C’est une deuxième famille. Il y a de la gaieté, de la joie.
Bien sûr, des moments tristes aussi avec le départ de certaines, mais l’important est…
Article rédigé par Lucie Rabréaud
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