Ah… les grandes vacances ! Certaines en profitent plus que d’autres, d’ailleurs. Non contentes de revenir les cheveux éclaircis par le soleil et la peau bronzée, elles reviennent avec des histoires plus que… croustillantes !
C’était le cas de Hereata, une collègue de travail avec qui je me suis liée d’amitié depuis quelque temps. Ce lundi-là, je la vois revenir au bureau la mine ensoleillée, radieuse. Je me souviens qu’elle était partie avec des amis pour une croisière de luxe dans les îles en catamaran. Une vraie escapade ! Je jette un œil à son poste et je la vois, l’air complètement niais. Je sais d’avance que la pause du midi sera divertissante. Si j’avais su à quel point !
Objectif : Mister skipper !
Entre deux bouchées, Hereata commence à me raconter ses vacances de rêve avec ses amis. Petit à petit, la conversation se fait plus intime : « Je ne l’ai racontée qu’à ma meilleure amie. Donc ça, ça reste entre nous. Promis ? » Pinky swear ! Ils allaient donc embarquer sur un catamaran en partance pour les îles quand Hereata s’est retrouvée touchée par la grâce. Sur le ponton, elle se surprend à mater un Apollon. Apollon qui se trouve s’appeler John, être un skipper étranger et être chef d’équipage du bateau sur lequel elle allait voguer.
« Au début, je ne faisais pas trop attention, mais plus la journée avançait et plus je me surprenais à mater dans sa direction. Bien évidemment, les lunettes full-black et polarisées ne m’aidaient pas à savoir s’il regardait dans ma direction… » confie-t-elle, toute timide. Pour détendre l’ambiance, ils ont décidé de faire un repas partagé avec tout le monde : amis et membres de l’équipage. Un bon moment de convivialité qui leur a permis de faire connaissance. « Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que John était aussi intéressé que moi. »
Les interdits… Ah… les interdits !
Après avoir bien profité de cette première soirée, ils sont partis partager un dernier verre à l’avant du catamaran. Pendant qu’ils conversent en anglais, Hereata prend son courage à deux mains et tente un rapprochement « l’air de rien ». « Et là, quand nos cuisses se sont touchées, je me suis sentie toute bête ! » En effet, John rigole, l’air gêné. Il lui rappelle poliment son poste et lui explique qu’il risque gros s’il se laisse aller à ses pulsions. « Il aurait pu perdre son job ! », m’indique-t-elle. « Encore faut-il qu’ils se fassent prendre ! » ai-je pensé … et c’est exactement ce que Hereata a répondu à notre skipper ! Quelle femme !
C’est fou ce que c’était excitant ! « Heureusement, on faisait la fête tous les soirs, parfois avec l’équipage. Du coup, les autres ne se rendaient compte de rien. Le jour, on n’échangeait que des banalités, des formules de politesse. Parfois, pour entretenir un certain désir, on se frôlait en se déplaçant sur le cata, on se lançait des regards avec une intensité que nous seuls pouvions déceler… Mais le soir, une fois que tout le monde était endormi, on se rejoignait pour laisser libre cours à nos désirs… et qu’est-ce que c’était bon ! »
Après deux semaines d’ébats discrets, ils se sont poliment dit au revoir sur le quai, après avoir échangé leurs Whatsapp. John devrait repartir début août, mais ils continuent à s’écrire… Eh oui, aussi fugaces soient-elles, ces histoires de vacances laissent des traces… sur le corps, sur le cœur, dans les mémoires.
Article rédigé par Lucie Rabréaud
Comments are closed