Pas assez ci, pas assez ça, trop ici, trop par là… Parfois, on peut se laisser submerger par des pensées parasites qui sont, bien évidemment, pas à notre avantage. Et pourtant, nous avons tant de choses à célébrer. Alors pourquoi ne pas définitivement adopter une attitude positive envers soi-même en 2025 ?
Lors d’un après-midi cosy et pluvieux de ces dernières semaines passé avec Hina, elle s’est confiée sur les rapports conflictuels qu’elle pouvait avoir avec son corps. L’air un peu interloquée, je lui ai demandé de m’expliquer ce qui ne lui convenait pas car moi, je la trouve superbe. Cependant, j’ai bien compris qu’au-delà d’un « défaut » physique précis, c’était plus une sensation générale de mal-être qu’elle expérimentait.
Dans ces moments-là, rien à faire, si ce n’est écouter. On aurait beau lui répéter dix mille fois qu’elle est magnifique, malheureusement, les complexes, quand ils sont là, c’est dur de s’en débarrasser. Je l’ai donc écoutée me faire la liste de ce qu’elle considérait être ses « défauts », preuve à l’appui selon elle, tandis qu’elle me pointait du doigts plusieurs zones de son corps. « Je n’ose même plus me mettre toute nue devant Terii. T’imagines ! Alors qu’on est ensemble depuis des années. Je suis trop gênée… », me confiait-elle.
Miroir, miroir
J’ai demandé à Hina si elle avait vu la série La Chronique des Bridgerton. « Dans la dernière saison, il y a un passage qui m’a beaucoup parlé, que j’ai trouvé sublimissime », lui avouai-je à mon tour. Dans cette scène très sensuelle, la protagoniste, persuadée de n’être qu’un élément du décor peu attrayant, se retrouve avec l’homme dont elle est amoureuse depuis toujours, face à un miroir. S’en suit une petite session d’effleurages prodigués par son prince charmant accompagnée d’une session d’effeuillage. Les mots de son partenaire lui font prendre conscience de sa beauté et du désir qu’elle lui inspire. C’est en se regardant elle, dans ce moment de prise de pouvoir et malgré le fait que son corps soit mis à nu, qu’elle se découvre.
You are beautiful
J’ai continué en regardant ma copine droit dans les yeux : « J’ai aussi été très complexée et je ne pense pas pouvoir affirmer que ne je le suis plus du tout. Mais, comme dans cette scène de la série, j’ai compris que mes complexes venaient en grande partie du regard que je portais sur moi. J’ai décidé d’essayer d’être plus juste envers moi-même et de me mettre au positive self-talk : “tu es rayonnante aujourd’hui”, “cet ensemble te va super bien”, “tu es canon ce soir” ». Bien évidemment, ce n’est pas une recette miracle, mais ça m’aide, un pas après l’autre
Et je dois ajouter que mon mari est d’un grand soutien. « Hina ! Tu devrais aborder le sujet avec Terii. Un jour, j’ai parlé de ce que je ressentais avec Heiarii. J’ai bien vu que ça le peinait pour moi. Alors depuis, il me complimente encore plus qu’avant, il me répète sans cesse à quel point je suis parfaite et qu’il aime tout chez moi. Ça m’aide vraiment à être moins dure avec moi-même. Et comme dans La Chronique des Bridgerton, nos câlins sont devenus tellement plus intenses. Du lâcher prise, de la lingerie fine qu’on prend le temps de faire tomber, beaucoup de caresses et de tendresse. » Hina a dû se dire : « Facile à dire ! », mais j’ai senti que mes mots l’avaient fait réfléchir. En attendant, j’ai fini par lui dire quand même que moi, j’aimais tout chez elle et que j’étais persuadée que
Terii aussi.
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