
Photo : Hine Magazine ©
Thilda commence par expliquer qu’elle est « une fausse calme ». Avec un rire, elle avoue son entêtement face aux découragements. Présidente du Centre d’information sur le droit des femmes et des familles, élue à la commune de Pirae, longtemps directrice d’école, il lui en a fallu de l’obstination et du sang-froid. Un engagement auprès des femmes et des familles qui continue à conduire sa vie.
Thilda Harehoe est présidente du Centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF). Quand elle s’est présentée pour prendre la tête du bureau du CIDFF, on lui avait un peu forcé la main. Sa belle-mère, Istella Lehartel, en avait été la présidente et incitait depuis longtemps Thilda à venir participer. « J’appréhendais un peu ce mouvement.
À l’époque, c’était un groupement de femmes qui faisaient de la politique et c’était sulfureux ! Je trouvais que l’endroit manquait d’hommes. Je suis féminine, mais pas féministe. Essayer de tout faire sans les hommes : je ne voyais pas les choses comme ça. Si l’homme ne participe pas au rayonnement de la femme, alors quelque chose manque. J’appréhendais de m’engager. » Si elle saute le pas, c’est qu’elle voit sa belle-mère se fatiguer et veut la ménager. Elle a été élue présidente en février 2014 et en est aujourd’hui à son troisième mandat ! Le CIDFF est un lieu d’information et d’aide, « un point d’accès au droit », explique Thilda. …
Article rédigé par Lucie Rabréaud
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