Après les podiums et le glamour, la vie a pris un autre tournant pour Miss Tahiti 2019 et deuxième dauphine de Miss France 2020. Elle est aujourd’hui maman et se consacre à sa vie de famille tout en saisissant les opportunités professionnelles quand elles se présentent. Sans oublier les podiums et les lumières du spectacle qu’elle retrouve parfois avec le comité Miss Tahiti.
Depuis le 5 janvier 2024, une nouvelle vie a commencé. Ou plutôt trois nouvelles vies ! Inaki est née et Matahari Bousquet et Kévin Bourez sont devenus parents. Beaucoup de choses se sont passées depuis ce mois de juin 2019 où Matahari Bousquet devenait Miss Tahiti… La seule qui aura occupé cette fonction pendant deux ans à cause de la crise sanitaire de la Covid-19. Drôle d’époque, drôle de moment, éperdu de confusions et peut-être aussi d’appréhension sur l’avenir. Pas de quoi ébranler la jeune femme qui a continué sa route et assumé la couronne jusqu’au bout ! Et qui reconnaissait son soulagement, mais aussi sa tristesse, de laisser ce titre derrière elle. Elle se destinait à devenir professeur d’Anglais, mais le master qu’elle doit intégrer n’ouvre que tous les deux ans et elle obtient sa licence la mauvaise année. L’occasion rêvée de candidater pour Miss Tahiti. Et ce n’est qu’après cette expérience, qu’elle tentera celle de l’enseignement, un peu par hasard car elle suit son nouvel amoureux, muté à Bora Bora, et se trouve un poste au collège-lycée de l’île. Avec Kévin Bourez, les choses se sont faites « en plusieurs étapes », rigole Matahari. « On s’est vus une première fois à Moorea, chez un ami qui habite en face d’un spot de surf. Ce jour-là, il y avait de jolies vagues alors des surfeurs étaient venus, dont Kévin Bourez. Je savais qui c’était, mais c’est tout. Cela faisait quelques mois que j’étais célibataire, je sortais d’une séparation compliquée et je ne cherchais pas à rencontrer quelqu’un, j’étais bien toute seule ! » Mais une copine lui met la puce à l’oreille, constatant l’intérêt du jeune homme. « Ça a piqué ma curiosité… », reconnait Matahari, souriante.
C’est d’abord sur les réseaux sociaux que le contact se fait : Kévin like une des photos de Matahari, elle-même like à son tour une des photos de Kévin et se dit que cela va créer la discussion… « Eh bien pas du tout ! rigole-t-elle. Il a liké une autre de mes photos et c’est tout. Je n’avais pas envie de faire le premier pas alors j’attendais. » Plusieurs semaines se passent sans que rien ne se passe… Et lors d’une soirée en ville, ils se recroisent. À nouveau, une copine se fait l’intermédiaire, les présente l’un à l’autre et ça matche. « On s’est revus le lendemain puis le surlendemain et ça s’est fait tout naturellement. On a tout de suite accroché. » Qu’est-ce qui lui a plu ? Question difficile. « C’est un surfeur connu, ça apporte du piquant ! C’est un bel homme que j’ai appris à connaitre, il est intelligent, intéressant, drôle… Nous avons plein de sujets de discussion et son côté passionné m’a plu chez lui. » Ils emménagent rapidement ensemble et partent vivre à Bora Bora où Kévin est muté en tant que professeur de sport. Après ces deux années de Miss Tahiti, ça tombe bien, Matahari y voit l’occasion de prendre une pause. « Les années de Miss Tahiti m’ont beaucoup plu, j’ai rencontré tellement de gens différents, j’ai réellement agi pour la protection de l’environnement qui était la cause pour laquelle je souhaitais m’engager. J’ai fait plusieurs missions aux Tuamotu avec la TSP qui sont d’ailleurs devenues une émission de télévision : Les ambassadeurs de l’environnement. Ce n’était pas difficile, mais c’était beaucoup d’énergie, de temps et d’investissement. Je n’avais pas beaucoup de temps pour moi et ma famille. » Mais elle ne reste pas longtemps sans…
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