Voici un artiste qui porte bien son nom. Pascal est un véritable soleil, qui cherche à illuminer les journées les plus sombres et les esprits les plus maussades. Pas de place pour le négatif, il n’envoie et peint que du positif !
La peinture est un héritage familial. Son père peint sur son temps libre et invite son fils à prendre les crayons et les pinceaux. Tous deux, carnet à la main, installés dans le jardin, ils dessinent. « Il a suivi des cours avec des grands maîtres, mais il n’a jamais voulu exposer. Il faisait ça, comme ça. » Quelques cousins peignent également et l’un d’entre eux sculpte. L’art est dans les gènes. Au départ, sous la direction de son père, Pascal reproduit des fruits puis passe aux animaux, aux paysages puis aux personnes. « J’aimais ces moments intimes passés avec mon père, mais c’était aussi un moyen de m’évader, de créer, de booster mon imagination. » Ça le relaxe aussi, même s’il avoue ne pas être du genre stressé, et ça remet les idées en place. Un peu comme le sport, qu’il pratique aussi quotidiennement chez lui. C’est sur la terrasse qu’il a installé son atelier avec ses chevalets, ses pinceaux et ses couleurs, dans un jardin qu’il a aménagé lui-même, se créant son espace zen. Un tortillon antimoustiques parfume l’air et l’entretien est bercé par la musique. Impossible pour lui de rester dans le silence. Au travail, au sport, devant ses tableaux, il y a toujours de la musique. « Le calme m’ennuie alors que la musique me motive » et elle peut même parfois l’inspirer.
Ses toiles reprennent des scènes de la vie quotidienne polynésienne, un bal dansant de l’ancien temps, une promenade à vélo avec une jolie fille installée sur le guidon, un quai dans les îles, une marchande de fruits avec son établi en bois, le pêcheur qui revient, un autre qui lance son filet, une ferme perlière, un bord de mer… Toutes respirent la sérénité, le bonheur, la simplicité. « J’aime les scènes de tranquillité, avec de la joie de vivre, du calme… La zen attitude. » C’est ce qu’il veut partager : de la bonne humeur. Comme s’il cherchait…
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