Depuis sa création en décembre 2021, le groupe Kailoa a rapidement conquis le cœur des Polynésiens avec ses compositions empreintes de reggae des îles. Derrière cette musique que l’on entend partout aujourd’hui, on retrouve quatre jeunes hommes passionnés, plus rapides que l’éclair quand il s’agit de taquiner l’autre, mais qui gardent toujours à l’esprit de donner le meilleur d’eux-mêmes.
En ville ou au fond des vallées, on ne peut plus les éviter. En moins d’un an, leurs chansons ont envahi les playlists des radios comme des particuliers. Eux, c’est Kailoa, un groupe de quatre artistes autodidactes qui s’est donné pour mission de séduire le public polynésien. À l’origine de cette belle aventure musicale, on retrouve Mitiana Jourdain. « À l’époque, j’avais décidé de faire une pause avec les groupes pour lesquels je jouais, confie-t-il. Je voulais créer mon propre groupe avec un minimum de personnes. » D’où les quatre membres, chiffre hautement symbolique de la solidité et du rythme parfait.
Plan d’action
Kailoa se compose de Mitiana à la batterie, son frère Tepo à la basse, leur cousin Maiti à la guitare électrique et Thierry au chant. En décembre 2021, cette base était créée. « Moi, j’avais le sang chaud, je n’avais plus chanté depuis 2014, donc je voulais qu’on fasse des scènes tout de suite ! », se souvient Thierry avec le sourire. « J’ai dû calmer un peu ses ardeurs, rigole Mitiana. Parce qu’il fallait d’abord qu’on travaille un répertoire pour tenir 3 à 4 heures sur scène. » C’est donc ce qu’ils ont fait. Mais Mitiana voyait déjà plus loin avec son groupe : « créer nos propres compositions ». « Avec nos expériences passées dans divers groupes, on a vu que le reggae et le zouk marchent très bien en Polynésie. On a donc choisi de faire notre propre reggae, aussi parce que c’est un style musicale qu’on affectionne. Généralement, les artistes locaux sortent une chanson et le clip qui va avec tous les 6 mois. Moi, j’ai décidé d’en sortir cinq d’un coup ! »
Formule gagnante
C’est ainsi que Girl, Mon Exemple, Comme un rêve, Te Mana o te Here et Ma Liberté ont déferlé en novembre 2022 sur le fenua. Faisant monter la notoriété du groupe. « Mais en toute modestie, je sentais que ça allait cartonner !, s’enthousiasme Thierry. Déjà, nous-mêmes on aimait ces compositions. Nos femmes aussi, et elles sont un bon indicateur ! », sourit-il.
Mis à part Te Mana o te Here, écrite par Pairu Jourdain, la tante de Mitiana et Tepo, c’est généralement…
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