
Photo : Gregory Boissy ©
Tatoueuse, illustratrice, dessinatrice, un peu mystique aussi… La jeune femme aime laisser ses émotions la guider et l’inspirer. Curieuse de tout, elle veut expérimenter, gardant les yeux grands ouverts sur le monde.
C’est avec le photographe que la conversation s’engage. Ses appareils l’intéressent, quelle marque ? Quel zoom ? Et l’argentique ? Bref, Nana Blasch préfère parler d’art que d’elle-même. Car c’est ça qui la passionne : expérimenter. Nana Blasch n’est pas son véritable nom, mais elle préfère qu’on la présente comme ça : Nana, car ça a toujours été son surnom et Blasch, la compilation des premières lettres du prénom de ses amies du lycée. Quand elle commence à travailler, c’est ainsi qu’elle se présente. Tahiti, elle connaît bien : elle y vient tous les ans en vacances avec sa mère, qui est originaire de l’île. Quand elle finit ses études, nous sommes en 2020, année du Covid. Elle a un master en direction artistique, graphisme et design stratégie. Elle a étudié le marketing, le business et le design thinking ; elle a vécu en Chine et au Canada ; et ne se voit pas rester en France pour travailler. Elle embarque donc avec sa tatie qui rentre au fenua et profite d’abord de ses vacances.
Elle trouve du boulot, des copains rencontrés pendant ses études sont là, elle finit par s’installer. Après plusieurs postes en tant que graphiste, l’ennui la pousse à chercher autre chose : « Si ça ne me prend pas aux tripes, c’est compliqué d’y mettre du mien… », avoue-t-elle. Comme le tatouage a toujours été l’un de ses petits plaisirs, elle devient l’apprentie d’Eli, du salon Eli M Tattoo Shop.
Article rédigé par Lucie Rabréaud
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