Elle l’a réalisé ce vœu de petite fille : devenir chanteuse. Depuis toute petite, elle ne pense qu’à ça, accompagnant son père, chanteur aussi, regardant ses sœurs danser sur scène. Elle a travaillé dur, n’a jamais lâché malgré les déceptions et touche le public en laissant parler son cœur dans ses chansons.
C’est chez elle, à Taunoa, face à la mer, qu’elle vit, travaille et donne ses rendez-vous. D’ailleurs, son père, Charles U, diacre et chanteur, l’a célébré dans une chanson éponyme : Taunoa. « Il parle de cet endroit, de sa beauté… » Meari a grandi dans une famille artistique, un père chanteur, auteur et compositeur, des sœurs qui dansent pendant les concerts paternels, le Heiva du quartier appelé Te Ui Api no Taunoa où tout le monde va. « Mon père avait écrit cette chanson pour cette occasion. Je voyais tout le monde danser et chanter et je voulais faire pareil. Je trouvais ça beau, j’avais des frissons quand j’entendais les tō’ere. C’est tout ce que je fais aujourd’hui, je vis mon rêve de petite fille », raconte-t-elle. La messe et l’école du dimanche sont obligatoires dans sa famille et même si elle ne veut pas y aller, préférant jouer avec les enfants du quartier, pas moyen d’y échapper. Mais aujourd’hui, elle sait que grâce à ces moments, elle connait bien son tahitien. « Je voyais tout le monde partir à la mer et moi j’allais à la paroisse ! Mais aujourd’hui je sais chanter les hīmene tārava, les rū’au… Je parle tahitien, je suis connectée à ma culture et je comprends les anciens. » Elle rêve d’être chanteuse, de faire To’atā comme son père et à 16 ans, elle passe le casting de…
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