Il semble à peine sorti de l’adolescence et c’est déjà le grand saut pour son fils, sa fille, afin qu’il poursuive ses études, parfois au loin. Un grand changement pour eux… et leurs parents ! Comment les accompagner au mieux et les préparer à vivre une vie « seuls » ? Comment gérer leur départ et leur absence ?
Prendre son envol, une nécessité
Les 18-25 ans sont officiellement adultes, citoyens, mais, psycho-logiquement pourtant, on ne les considère pas tout à fait adultes : ils ne sont plus adolescents, car ils ont acquis une certaine autonomie et ont déjà mis un pied hors du nid familial mais, en même temps, ils ne sont pas tout à fait en capacité d’assumer pleinement leur vie (financièrement pour la plupart et affectivement). D’ailleurs, ils ne se reconnaissent pas comme tels. Pour définir cette nouvelle période de la vie, deux termes existent : la « post-adolescence » ou les « jeunes adultes ».
Cette période se caractérise par une identité plus affirmée : les 18-25 ans savent mieux ce qu’ils veulent et qui ils sont. Il vaut mieux d’ailleurs, car c’est l’âge où ils doivent faire des choix concernant leur avenir : choix d’études ou encore engagement dans une vie de couple. Mais bon nombre d’entre eux ont encore des hésitations, ont du mal à faire des choix, ce qui peut les rendre indécis, peu sûrs d’eux.
C’est un âge pourtant où l’envie d’émancipation est bien présente : partir faire ses études hors Polynésie coïncide souvent aussi avec l’apprentissage d’une vie quasi indépendante.
Comment l’accompagner ?
Parce que ce cap est délicat à passer, les parents ont un rôle à jouer pour l’accompagner et le soutenir avant et pendant.
Pour l’aider à se préparer à sa nouvelle vie, il est important d’anticiper le départ, en lui donnant l’occasion de s’essayer à une vie plus indépendante. Comment ? En lui offrant des occasions de tester ses compétences à se débrouiller seul, en lui confiant des responsabilités qu’il aura à assumer (et la plupart du temps qu’il sera fier d’assumer), avec le « filet de secours » que représentent les parents, veillant en retrait à ce que tout se passe bien et dispensant, si besoin, le soutien moral et matériel.
Une responsabilité dans une association, un « job » saisonnier ou encore un séjour à l’étranger vécu seul pour apprendre à gérer le quotidien peuvent être autant d’expériences qui permettront au jeune de puiser dans ses ressources personnelles, de développer ses compétences à se prendre en main et, en bonus, assoiront sa confiance en soi et son assurance qui lui seront très bénéfiques pour la réussite de ses études…
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