Si vous êtes parent, et avez aussi une vie sociale active, que vous jonglez entre le cours de piano du grand, la danse de la petite et la séance de yoga, vous avez sans doute fait l’expérience désagréable du temps qui « file entre les doigts »… Vous avez l’impression de courir, votre montre à la main, de lundi à dimanche, pour remplir toutes les étapes du programme de la semaine… Comment échapper à cette impression que tout vous échappe ? Le slow parenting pourrait bien être une solution…
Le slow parenting, c’est quoi ?
Vous avez l’impression de ne pas assez profiter des enfants ? De tout faire à toute allure ? De n’avoir que rarement le temps de vous poser ?… D’autres parents partageant la même expérience ont décidé de se prendre en main pour tenter d’y changer quelque chose : ils ont opté pour le slow parenting.
Depuis quelques années, des ouvrages sortent sur ce thème. Un auteur, Carl Honoré, en a publié plusieurs pour expliquer comment le slow parenting pourrait, d’après lui, être l’antidote à une vie trop exigeante. L’idée n’est pas de tout faire lentement, mais juste de vivre à une vitesse « normale » par rapport à notre rythme biologique et psychologique et celui de nos enfants. Le slow parenting prône de prendre le temps pour faire des choses essentielles et de faire du tri sur ce qui l’est moins. Le slow parenting consiste aussi à s’arrêter régulièrement, sans forcément chercher à « faire quelque chose », mais juste à « être », à savourer le présent. Je serais tentée de le rapprocher de ce qu’on appelle le « temps gratuit » : un temps où l’on ne se fixe pas d’objectif d’action ou de performance, un temps où l’on se rend disponible pour vivre dans le moment présent, une relation, un temps juste pour « passer du temps ensemble »…
Article rédigé par Nathalie Colin-Fagotin
Pour lire la suite de l’article
Comments are closed