Plus qu’un état d’esprit, l’optimisme est un art de vivre, très valorisé socialement. Mais pour certains, l’optimisme semble éloigné de ce qu’ils parviennent à vivre au quotidien. Le pessimisme l’emporte parfois avec son lot de stress et d’attitudes anxieuses devant les situations et la vie en général. Et si l’on se décidait pour l’optimisme en ce début d’année ? Mais comment diminuer notre pessimisme et développer notre optimisme ?
Qu’est-ce que l’optimisme ?
Un état d’esprit. Oui, l’optimisme oriente les pensées à partir d’un état d’esprit qui a priori envisage préférentiellement l’issue positive des situations. C’est aussi la capacité à voir le verre à moitié plein dans toutes les situations et de voir le bon côté des choses, même dans les situations défavorables. Nous penchons plus ou moins vers l’optimisme ou le pessimisme ; ce qui fait de cette caractéristique également un trait de personnalité qui nous oriente, à nos dépens, vers une perception plus ou moins optimiste de la vie. Et cela a son importance, car la science à démontré les conséquences bénéfiques de cette inclinaison dans différents aspects de notre vie. Être optimiste améliorerait par exemple notre capacité de résilience face aux évènements difficiles, elle nous aiderait à nous sentir plus heureux, à avoir plus confiance en nos capacités. À l’inverse, des tendances anxieuses et une vulnérabilité à la dépression augmenteraient le risque d’interpréter négativement les situations sociales (pessimisme) et donc la probabilité de ressasser des évènements jugés menaçants ce qui à terme, amplifie la perception d’un monde jugé comme menaçant. Et la boucle est bouclée : l’anxiété s’accroît devant ce sentiment de menace diffus. Ce qui est moins le cas chez les personnes optimistes…
Mais alors, comment appuyer la tendance et renforcer notre optimisme si celui-ci est ancré en nous ?
Votre pessimisme vous joue des tours
Comme nous venons de le voir, le pessimisme accentue la perception négative des situations et fait se focaliser sur un détail au détriment d’une vision globale et plus réaliste du contexte. Les chercheurs nomment cette tendance – présente chez chacun – le biais de négativité : un biais dit cognitif car il concerne les pensées et le raisonnement qui nous incitent à voir préférentiellement le négatif. Ce qui influence notre perception globale en généralisant notre interprétation. Par exemple, en m’adressant à un auditoire, je repère préférentiellement la personne qui semble s’ennuyer dans l’auditoire et peux en conclure que mon propos est inintéressant ou peu captivant ; ce qui peut m’amener à la croyance que « je ne suis pas un bon orateur » et ainsi diminuer la confiance en ma capacité d’éloquence. En allant plus loin, je pourrais refuser ultérieurement une nouvelle prise de parole, ne souhaitant pas me confronter à nouveau à une situation identique et désagréable.
D’où l’importance de bien identifier en soi la force d’action de notre pessimisme pour moins le subir.
Comment moins subir notre pessimisme ?
Le pessimisme est sur le même continuum que l’optimisme et nous en sommes plus ou moins dotés. Il est important de rappeler, avant d’aller plus loin, que le pessimisme n’est pas un problème en soi. En effet, il a aussi des avantages ; comme une meilleure anticipation des situations difficiles en se préparant à différentes issues défavorables et ainsi en se donnant de meilleures chances d’y faire face.
C’est l’excès de pessimisme et la perte de contrôle à son sujet qui devient problématique et à laquelle nous allons apporter quelques éclaircissements. La piste essentielle étant justement de reprendre le contrôle (pour moins le subir) et développer une conscience de ce qui se joue en nous, dans le but d’en être moins la marionnette.
Lutter contre un pessimisme envahissant est la première démarche. Moins je nourris mon pessimisme, plus mon optimisme augmente. Mais en continuité, une fois cette prise de conscience faite, certaines actions contribueront à augmenter notre capacité d’optimisme face aux situations.
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