Les recherches menées par Raihei White, dans le cadre de son doctorat, ont permis de révéler des activités antivieillissement cutané dans les branches et les feuilles de ‘uru, et une activité antidiabétique dans la sève de fe’i.
Pour sa thèse intitulée « Des plantes polynésiennes à usage thérapeutique et cosmétique : recherche d’activités anti-inflammatoire, antitumorale et antivieillissement cutané », Raihei White a étudié le ‘uru et le fe’i, sur une proposition de l’équipe encadrante, qui avait déjà ciblé ces plantes parmi celles utilisées dans la pharmacopée tahitienne.
Dans le laboratoire de chimie de l’Université de la Polynésie française, elle a commencé par tester toutes les parties végétales de chaque plante (branches, feuilles, fruit, etc.) pour découvrir celles qui étaient les plus actives et les plus intéressantes pour une utilisation thérapeutique ou cosmétique. Les tests de Raihei sont restés au stade in tubo, c’est-à-dire qu’ils permettent de voir les effets, mais sont moins poussés que des tests cellulaires. Pour savoir si ses découvertes peuvent être valorisées, il faudrait procéder à des tests sur des cellules. Et s’ils se révèlent concluants, les incorporer à des produits pour les tester in vivo, sur des personnes volontaires…
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