Lauréate de la Tahiti Fashion Week 2022, à l’instar de Noa et Tiare, Tevai a été choisie par l’agence Brave Models à l’issue des trois soirées de défilés. Sélectionnée pour l’édition 2021, décalée à 2022 à cause de la crise sanitaire, elle avait posé et même fait la Une de Hine Magazine (Hine#68 août 2021). Au lendemain de l’événement, elle a encore plein d’étoiles dans les yeux, mais la tête sur les épaules, elle se prépare déjà pour la suite. Rencontre.
À peine 19 ans, Tevai n’en revient toujours pas d’avoir été choisie comme grande gagnante de cette édition 2022 du concours de mannequins de la Tahiti Fashion Week. Étudiante en prépa HEC au lycée Paul-Gauguin dans le but d’intégrer une école de commerce, en France notamment, elle a dû mettre ses études entre parenthèse pour des raisons personnelles et en a profité pour se concentrer sur le concours. C’est une toute nouvelle aventure qui l’attend désormais, à commencer par des essais à Milan auprès de l’agence Brave Models et, pourquoi pas, une carrière de mannequin comme celle de Heitiarii Wan par la suite. Résolument motivée à saisir sa chance, la jeune femme souhaiterait tout de même pouvoir reprendre ses études à côté ou à distance s’il le faut.
Est-ce que tu pensais gagner ?
Pas du tout ! J’espérais quand même être dans le top 3. C’était dur parce qu’on était 16 candidates, toutes belles, fines. Je pense qu’on avait toutes nos chances et du coup, gagner, je n’y pensais pas du tout. Je m’étais dis que si j’arrivais dans le top 3, je serais vraiment chanceuse. J’avais tout de même la pression, parce que quand j’entreprends quelque chose, je me donne à fond.
Comment s’est passée la préparation ?
C’était intense, tous les soirs pendant un mois, à s’entraîner à marcher avec les talons. C’était parfois épuisant et on avait mal au pieds, mais ça allait ! (Rires) On avait aussi les essayages avec les stylistes, qui choisissaient qui allait porter tel vêtement. Ça nous plaisait carrément. C’était agréable de porter des créations et de voir justement ce que les créateurs avaient imaginé. Ça nous mettait déjà en condition pour les soirées de la Fashion Week, d’imaginer nos poses en fonction des vêtements.
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