À 19 ans, elle vient de remporter le concours de mannequins de la Tahiti Fashion Week. Sélectionnée par l’agence Brave Model Management, elle s’envolera très prochainement pour Milan. Après trois soirées de défilés sur le podium de la Tahiti Fashion Week, Hokule’a s’apprête désormais à marcher dans les pas de Heitiarii et Tevai.
Ta réaction quand tu entends ton nom ?
Je ne m’y attendais pas ! Toutes les filles étaient belles, grandes, fines. Tu ne sais pas sur quels critères ils (l’agence Brave Model Management, ndlr) s’appuient, donc c’est compliqué de savoir à l’avance qui va être choisie. J’étais surprise. Et comme j’étais tellement stressée, je pensais que je n’avais pas assuré sur le podium pendant les défilés. Donc j’étais contente. Surtout qu’avant le concours, on a toute passé un entretien avec Giorgio (Giorgio Barbieri, Top Model Scout à Brave Model Management, ndlr). On devait se présenter en vidéo et j’ai dû refaire la mienne plusieurs fois. (Rires)
Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?
Je suis étudiante en droit à l’Université de la Polynésie française. Je passe en deuxième année à la rentrée de septembre.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de participer à la Tahiti Fashion Week ?
Le milieu de la mode et du mannequinat m’a toujours attirée, j’ai toujours eu envie d’essayer. J’aime le podium, les caméras, changer de vêtements, le maquillage et les coiffures extravagantes. Petite, je me rappelle que je regardais les émissions de défilés comme Chanel, Versace. J’adorais regarder ça ! Gigi Hadid, Monica Bellucci, Cara Delevingne, j’adorais ces mannequins. Je prenais tous les vêtements que je pouvais et je faisais pareil devant mon miroir avec la télé à côté. (Rires) C’est comme si tu changeais de personnalité en quelques minutes. Je vois ce métier comme le métier d’acteur. C’est comme si tu n’étais plus toi sur scène. C’est ce qui m’a poussée à participer au concours. En plus, quand je me suis inscrite, j’avais peur que le casting soit fini. (Rires) Mais Alberto a accepté mon inscription.
Comment as-tu vécu les trois soirées de concours ?
Le premier soir, c’était carrément stressant. Je n’ai rien contrôlé du tout, je n’arrivais pas à m’arrêter correctement au bout du podium. (Rires) Les autres soirs ça allait mieux, même si j’ai trébuché le troisième soir, mais le premier soir c’était vraiment le coup pour rien. (Rires) Tu as le trac du public, l’envie de bien faire…
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