Pour beaucoup, elle restera l’amie fidèle qui toujours accueillait les copains et les copines à la maison, pour d’autres, c’est la propriétaire et gérante (avec Steve son mari) du Blue Banana qui mettait l’ambiance dans la salle, pour sa mère et sa fille, c’est un exemple de courage, une femme qui s’est battue plus de dix ans contre la maladie et s’estimait chanceuse d’être encore là.
Capucine Jonville Baker est décédée le 20 octobre 2022, laissant un grand vide derrière elle. Il n’est pas trop tard pour parler d’une femme extraordinaire qui s’est battue de longues années contre la maladie, sans jamais se plaindre, restant reconnaissante et s’estimant chanceuse de vivre encore et encore. C’est sa mère, Lifong, que tout le monde connait sous le nom de Kokote, qui raconte sa vie, accompagnée de Mia, la fille de Capucine, qui travaille désormais au Blue Banana, dans les pas de sa mère. Capucine… Un nom de fleurs, que Lifong avait trouvé particulièrement belles. « C’était une petite fille avec beaucoup de caractère qui a été pourrie gâtée, mais à qui on a transmis de vraies valeurs. » Les parents se séparent, mais restent en très bon terme, « la priorité, c’est Capucine. » La semaine se passe chez maman, avec sa grand-mère maternelle et ses cousins, Charlie, Wilfried, Yanick, à Mahina et les vacances et les week-end chez papa à Moorea. Ça bouge beaucoup avec elle : activités nautiques, stages d’optimiste, planche à voile… Et elle voue, déjà toute petite, un grand amour aux animaux. « Elle a toujours vécu entourée d’animaux et quand elle voyait des chiens errants, elle les ramassait. Aujourd’hui, nous en avons quatre ! » Bref, une belle enfance pour cette fille unique qui a toujours était entourée d’amis : Tamara Lety qui était comme sa sœur, Teiva Tapare qui était comme son frère, Moea Tapare, Havaiki Brouillet, Rereata Martin, Vaki et Teiki Gleizal, Mehiti Allain, Tehani Vitulli, Poema Kelley, Mana, Reata, Tehiva, Céline.
À ses 15 ans, elle part au lycée français à Los Angeles où elle restera dans une famille d’accueil, les Fasiska, qui vont la chérir comme leur fille. Elle s’y fait plein d’amis et côtoie le bon monde comme le plus populaire. C’est la même avec les gens, qu’ils soient riches ou pauvres, Capucine…
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Elle était un tel rayon de soleil ; mon amie comme une petite soeur que je n’ai jamais oublié depuis cette belle année a LA passée ensemble au Lycée Français
J’ésperais tant la revoir et rire encore comme on le faisait pendant des heures sur tout !
Je m’en veux tellement Je n’ai jamais réussi à reprendre contact car je ne suis pas sur les réseaux…Cette année je souhaitais lui faire la surprise et la retrouver en famille a Tahiti avec la mienne! Nos filles se seraient adorées.. Mon coeur est déchiré en lisant cet article Si quelqu’un veut bien m’envoyer l’email de sa famille je pourrai leur écrire…Merci