Amoureux du fenua et de son histoire, Daniel Palacz a collecté pendant plus de 30 ans de nombreux objets polynésiens ou liés à la Polynésie. Parmi ces reliques du passé qu’il conserve précieusement, voici quelques trésors qui ont retenu notre attention.
Le tiki original de l’expédition du Tahiti-Nui
Ce tiki d’1,30 mètre de haut et de 23cm de diamètre est tout ce qu’il reste aujourd’hui du radeau de haute mer Tahiti-Nui. L’équipage mené par Eric de Bisschop a fait naufrage au large du Chili, en 1957, après une traversée de 250 jours entre Tahiti et le Chili, destinée à démontrer le parcours des grands voyages océaniques polynésiens. Le tiki en bois de cocotier servait de point d’amarrage. Pour la petite histoire, alors que le radeau était en difficulté au large du Chili, un remorqueur chilien est allé à son secours et a commencé à le tracter. Mais l’embarcation a tout de même fini par couler pendant la manœuvre et seul le tiki, bien attaché à la corde de tractage, est ressorti des eaux.
Les sandales de Omai
La famille de Tobias Furneaux, lieutenant second de Wallis en 1767, puis commandant de l’Adventure aux côtés de James Cook en 1771, a toujours considéré cette paire de chaussures comme les sandales de Omai. Elle pense qu’il a dû les acheter à Cape Town où l’Adventure a été entretenu du 19 mars au 10 avril 1774, avant d’entamer le dernier tronçon du voyage vers l’Angleterre.
À cette époque, Cape Town était une escale populaire pour les bateaux naviguant depuis les Indes orientales hollandaises et Ceylan. La présence de cœurs incrustés sur les sandales laisse penser qu’elles proviennent de Batavia ou de Ceylan.
Des clous et un lest du Bounty
Le 23 décembre 1787 Le Bounty part de Spithead en Angleterre direction Tahiti avec 44 membres d’équipage commandés par le Lieutenant de vaisseau William Bligh. C’est onze mois plus tard…
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