
Photo : HFPA ©
« J’ai toujours eu la foi. Maintenant plus que jamais, car on met tellement l’accent sur l’aspect négatif des choses et pas assez sur le positif. Je voulais vraiment commencer à promouvoir ce genre de message positif et le faire passer. C’est pour tous ces gens qui ont l’impression d’être oubliés, d’avoir été radiés, en quelque sorte. Celles et ceux qui n’ont pas eu d’opportunités ou de seconde chance dans la vie. Je parle de la vraie vie. Je n’oublie jamais d’où je viens. J’ai envie de donner. C’est comme si je ressentais ce besoin d’utiliser les cadeaux que Dieu m’a donnés et de les partager. Depuis ce film, des gens de tous les horizons m’envoient des lettres qui m’ont fait souvent pleurer. »
Il était une fois un « bad boy » appelé Mark, Marky pour les copains du quartier ouvrier de Dorchester (Boston). Mark Wahlberg a grandi au sein d’une famille nombreuse (cinq frères et trois sœurs) catholique pratiquante. Lorsque ses parents divorcent, il n’a que 11 ans. Trois ans plus tard, il abandonne ses études et traîne avec les gangs du quartier. Il est arrêté plusieurs fois pour vols, bagarres et trafic de drogue. Une agression raciste envers un Vietnamien lui vaudra deux ans de prison. Mark ne passera que 45 jours derrière les barreaux, mais cette expérience va changer une première fois sa vie. Grâce à son physique et à ses talents de rappeur, il intègre le groupe de son frère Donnie, les New Kids on the Block, avant de se lancer dans une carrière solo. C’est l’époque du tube planétaire Good Vibrations. La marque Calvin Klein l’engage pour être son égérie. Les images de Marky Mark musclé faisant la promotion des boxer shorts feront le tour du monde. Bien décidé à surfer sur son statut d’idole de la pop, Mark Wahlberg commence à auditionner pour le cinéma. Il donne la réplique à Leonardo DiCaprio dans Basketball Diaries, puis incarne un psychopathe face à Reese Witherspoon dans le thriller Fear. Ces deux films lui permettent d’obtenir le rôle d’une star du porno dans Boogie Nights, le film qui confirme ses talents d’acteur.
Mais Mark Wahlberg, qui a abandonné le pseudonyme de Marky Mark, continue de faire la Une des tabloïds. Bagarres, insultes, l’acteur est constamment convoqué par la police. Sa rencontre avec le mannequin Rhea Durham marque un tournant dans sa vie et sa carrière. Grâce à celle qui deviendra son épouse, Mark Wahlberg retrouve la foi et fait appel au prêtre de sa paroisse pour le conseiller. Devenu citoyen modèle, père de quatre enfants, Mark Wahlberg crée une fondation pour aider les enfants issus de milieux défavorisés à continuer leurs études. Il lance avec sa famille une chaîne de restauration rapide, Wahlburger, qui connaît immédiatement un grand succès. À 51 ans, Mark Wahlberg, millionnaire, n’a plus rien à prouver en tant qu’acteur. Convaincu que c’est l’Église qui lui a donné la force de changer, il décide de produire des films d’inspiration chrétienne. Son dernier film, Father Stu, est inspiré de l’histoire vraie de Stuart Long, un ex-boxeur devenu prêtre catholique. Mark Wahlberg incarne Stuart Long face à Mel Gibson, qui joue son père. Le nuage noir et les erreurs du passé sont aujourd’hui derrière Mark Wahlberg.
Article rédigé par Ramzy Malouki
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